Pride & Prejudice
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 Make it Happen - TERRENCE G. MASEN

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Terrence G. Masen
La Brute d'Admi =3 | Make it happens ♫
Terrence G. Masen


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CONFRERIE : Gamma Chi ; Bullies

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MessageSujet: Make it Happen - TERRENCE G. MASEN   Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Icon_minitimeSam 9 Mai - 19:34

    » Identité
      Make it Happen - TERRENCE G. MASEN 6ds669Terrence, Grant && Masen
      Ft. Avatar : Zac Efron

      SURNOM : Terry
      AGE : 20 ans
      DATE & LIEU DE NAISSANCE : 12 Novembre 1989 & Dallas
      NATIONALITÉ : Américain
      CE QUE VOUS ÉTUDIEZ : L'audio-visuel & l'art dramatique
      CÔTE DE POPULARITÉ : 97%
      STATUT : En couple avec Scarlet Sanchez
      PROFESSION : En deuxième année & Figurant
      GROUPE : Gamma Chi : Bullies



    » Physique

    APPARENCE GÉNÉRALE : (On exige au moins 5 lignes)
    APPARENCE VESTIMENTAIRE : (On exige au moins 5 lignes )
    SIGNE PARTICULIER : Une légère cicatrice sur son omoplate droite dû à une bagarre avec son père qui a mal tourné. Il porte souvent ses lunettes aviateur car il a des problèmes avec la lumière vive

    » Psychologie

    CARACTÈRE : (On exige au moins 8 lignes)
    PARFUM PRÉFÉRÉ : Celui de la peau de Scarlet
    PLAT PRÉFÉRÉ : Les muffins
    PLUS GRAND SECRET : Est allé en prison
    COULEUR FAVORITE : Marron et Vert
    RÊVE : Épouser Scarlet ; Devenir acteur
    STYLE MUSICALE : Pop Rock ; Rock'n'Roll ; Dance
    ORIENTATION SEXUEL : Hétérosexuel
    HOBBIES : Jouer la comédie ; être avec Scarlet ; plaisanter avec Shawn ; boire du déca ...

    » Biographie


    RELATIONS :
    Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Iconselenagomezbela21Sonny K. Masen. Sa fripouille de petite sœur ; ils s'entendent très bien. Sa cadette de deux ans et pourtant, c'est elle qui la poussé à avouer ses sentiments à Scarlet. Il la considère un peu comme sa fille avec Dylan et la protège comme telle.. Ce qui est un peu énervant, il le reconnait.
    Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Iconselenagomezbela22Dylan S. Masen. Sa petite sœur de deux ans sa cadette. Il l'a toujours protégé et continuera sûrement à le faire néanmoins il ne le fait pas seulement comme un frère mais aussi comme un père ; c'est pour cela qu'il est assez méfiant à propos de tout ce qui l'entoure.
    Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Iconvanessahudgensroz32Scarlet Sanchez. Sa petite amie depuis deux ans et demi. Ils ne se quittaient jamais avant que Terrence ne parte à l'Université pourtant il n'a jamais cessé de penser à elle. Quand il est partit, il lui a assuré que malgré les obstacles, ils finiraient par se marier ce à quoi il songe après ses études
    Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Img-135420e2w45Shawn E. Tremore. Sa meilleure amie avec qui il est très proche si bien qu'on le pensait soit avec soit gay. Rien de tout cela est vrai et la jeune fille qui a perdu son frère a superposé son image sur Terrence ce dont il ne se plain pas. Ils suivent les même cours et sont toujours ensemble.
    Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Icontaylorlautnerr7Kyllian J. Cohen. Un ami et accessoirement le petit amie de sa sœur ce qu'il digère plutôt bien. Toutefois, il en a fallu du temps mais il lui fait confiance et puis le jeune homme l'idolâtre un peu alors il n'a pas à s'inquiéter, n'est-ce pas?
    Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Iconmileycyruspi14Grace E. Moore. Sa petite protégée, ils ne sont pas particulièrement proche comme Shawn et lui cependant ils se comprennent mieux que personne. Grace lui rappelle le garçon qu'il était à son âge à elle. Il essaye de l'empêcher de filer du mauvais coton mais avec lui comme exemple.
    Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Iconrobertpattinsonst7Keenan M. Luther. Un de ses professeurs qu'il apprécie néanmoins il n'aime pas du tout la relation qu'il entretient avec Evvie. Il a vu ce que cela avait fait avec son père et sa mère ; il en viendra donc à détester Keenan et à interdire la jeune fille de le voir en dehors des cours.
    Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Iconkristenstewartpo7Evvie V. Adams. Il la protège comme si elle était sa sœur et cela depuis qu'il la tirait d'une mauvaise situation. Il peut se montrer comme avec Dylan assez autoritaire et énervant mais tout ce qu'il veut, c'est qu'elle aille bien. C'est pour cela qu'il lui a ensuite interdit d'avoir toutes liaisons avec Keenan.


    » Hors RPG

    TON PSEUDO et/ou PRÉNOM :
    Nanii
    TON ÂGE : 17 ans
    TA FRÉQUENCE DE CONNEXION : 2 voir 5 jours
    TON AVIS SUR LE FORUM : Super affraid


Dernière édition par Terrence G. Masen le Dim 10 Mai - 15:34, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Make it Happen - TERRENCE G. MASEN   Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Icon_minitimeDim 10 Mai - 13:36

» Biographie

HISTOIRE ACTUELLE :
Flash Back
    -« Lâche-moi, tu me fais mal ! » cria-t-elle en tentant tant bien que mal de se défaire de la poigne de mon père. « Lâche-moi, puisque je te dis que je n'y suis pour rien... »
    -« Justement ! » s'énerva-t-il en me fusilla du regard « Tu es ma femme Ève, tu es sensé être là pour moi quand j'en ai besoin et tout faire pour que je n'ai besoin de rien ! »
    -« Dans ce cas là tu aurais dû penser à prendre quelqu'un d'autre comme victime ! »

    Un bruit de fracas. Du verre qui se brise et moi qui suis toujours là à regarder sans le voir vraiment mon jeu de construction que j'ai eu au noël dernier. C'est peut être le seul cadeau que m'avait offert mon père. Ce temps là, il avait encore essayé de paraître normal mais tout comme je le voyais, que ma mère et les voisins le voyaient : il n'était pas normal. Il y avait toujours cette petite étincelle de folie dans son regard. Cette même étincelle qui rouait ma mère de coup. Elle prenait néanmoins toujours bon soin de m'envoyer dans ma chambre avant que mon père ne rentre. Moi et mes deux petites sœurs que je finissais toujours par rejoindre dans leur chambre quand les voix se faisaient de plus en plus fortes. Et comme d'habitude, ma mère finissait toujours par m'y rejoindre comme si elle savait, elle se doutait que je ne lui obéirais pas. Malheureusement cette fois-ci, mon père était rentré beaucoup plus tôt que prévu. Ses élèves étaient en sortie à ce que j'avais pu comprendre avec mon simple esprit d'un enfant de trois ans ; c'est fou ce que l'on peut comprendre à cette âge là. Ces images -malgré mon jeune âge- sont encore gravés dans mon esprit. Ma mère ne m'avait pas encore envoyé dans ma chambre ; nous étions sagement entrain de jouer ensemble. Nous rions de la « bêtise » de ma mère. Mes deux sœurs étaient entrain de dormir à l'étage ; elles étaient bien trop petites pour que je puisse joué avec elle d'après ma mère. Tant que je l'avais elle. Il était arrivé en fermant rageusement la porte et en marmonnant, rouge de colère, des choses que je ne comprenais pas ce qui n'était pas le cas de ma mère car elle m'avait lancé un regard inquiet. Avant qu'elle ne se lève, j'étais sûr que tout ce passerait comme d'habitude : mon père s'énerverait contre elle, ils se disputeraient à en réveiller la pauvre vieille madame Gordon puis mon père se rendrait compte qu'il était allé trop loin et se serait fini. Et elle s'était levé et ce pressentiment m'avait tout de suite quitté en observant le regard de mon père ; l'étincelle était devenu brasier. C'est ainsi que enfant passif et inoffensif, j'observais les yeux écarquillés par la peur et l'horreur -certainement- mon père rouait de coup ma mère.

    -« Ève... » appela-t-il la voix tremblante, totalement douché. « Ève ? »
    -« Terry.. » murmura-t-elle d'une voix inaudible en fixant ses yeux sur moi avant de les fermer.

    Elle baignait dans son propre sang. Je ne le remarquais que lorsque celui-ci m'atteignit deux mètres plus loin. Les morceaux de verre des divers vases à fleurs que l'on avait disposé pour faire plaisir aux jumelles venaient d'achever ce que mon père avait commencé. Cette fois-ci même si je savais que cela me peinerait atrocement ; je souhaitais que mon père meurt. Oui. Qu'il meurt pour avoir tué ma pauvre mère.

    -« Ève... Ève... Ève ! Réveille-toi ! Ouvre les yeux ! » appela totalement paniqué mon père avant de se précipiter vers le téléphone me laissant alors le champs libre pour rejoindre ma sacrifiée à moi. C'est sans doute la dernière fois que je vis aussi nettement son visage avant des années. Je crois.

Fin Flash Back
    Bien entendu, cela ne la tua pas. Mon père ne l'aurait pas laissé faire, c'était un homme dépressif, alcoolique et toutes les mauvaises choses que les adultes disaient de lui juste quand j'étais dans leurs champs de visions. Cependant, il n'était pas sans cœur. Il aimait ma mère. Peut être trop même ce qui l'avait poussé à devenir l'homme qu'il était. J'avais ces sensations qui n'appartiennent qu'au monde des souvenirs pour me prouver que mes parents s'étaient bel et bien aimés. Avant. Cela était bel et bien fini quand mes sœurs étaient venus au monde néanmoins ma mère n'a pas vu en elle quelque chose d'imposant mais plutôt une délivrance. Elle avait encore autre chose -mis à part moi- à se rattacher. Je pensais simplement qu'après cela tout s'arrangerait. Et bien non puisque ma mère eut la surprise de retrouver ses parents. Ou du moins ; ses parents l'avaient enfin retrouvé pour mieux nuancé la chose. Elle avait tout abandonné pour le « merveilleux » professeur qu'avait été mon père ; mais elle était si jeune qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait. Ça. C'était l'excuse de ma sympathique grand-mère pour montrer qu'elle n'en voulait pas à sa fille et qu'elle devait revenir avec eux. Sans nous. Nous étions des bâtards ; des moitiés de nôtre père et même si nous faisions parti d'elle avoir failli mourir sous les coups de quelqu'un l'avait assez traumatisé. Je m'appelle Terrence Grant Masen ; j'avais tout juste quatre ans quand ma mère nous laissa mon père, mes sœurs et moi. Elle nous laissait seule dans l'antre du diable, un homme désespéré par le départ de sa femme et de plus en plus brutal. Dès ce moment là, je savais à quoi ma vie ressemblerait. Pas à ce que j'avais vécu déjà. Plus de rires, que des larmes.
Flash Back
    -« Qu'est-ce qu'il y a encore ? » me demanda-t-il d'une voix sourde en levant à peine les yeux de son verre de whisky. « Qu'est-ce que tu as encore fait ? »
    -« C'est que.. On n'a plus d'eau chaude et Sonny ne peut pas se laver avec de l'eau froide. Elle va tomber malade.. » répondis-je le ton pas assuré assez à l'époque.
    -« De l'eau chaude ? Et la chaudière, c'est pour les clébards ? » s'énerva-t-il, ne me fixant toujours pas.
    -« Tu ne les a pas payé, ils nous l'ont coupé.. »

    Des pas précipités assez léger se rapprochèrent de nous. Nous étions dans le salon et des cartons jonchaient le sol car nous n'avions pas encore fini de déballer les cartons. Cela faisait à peine deux mois que nous avions déménagés suite à une crise de folie de mon père. Il n'en pouvait plus de son travail, de cette ville qui lui rappelait trop ma mère cependant son métier; il n'avait plus que cela dans la vie. Et nous bien entendu mais il s'en serait bien passé. Pour être honnête, nous aussi. La petit frimousse en cœur de Dylan passa l'encadrement de la porte avec ce sourire qui lui était familier. J'aurais été heureux de la voir à un autre moment néanmoins je me doutais qu'avec l'esprit d'un enfant de six ans, elle ne pèserait pas ses mots et dirait tout haut ce que nous pensions tous.

    -« Papa, j'ai faim.. A plus rien dans les placards » bouda-t-elle de sa bouille des plus ravissantes.
    -« Les barres ? » demanda-t-il en contempla la cheminé d'un regard vide.
    -« Il n'y en a plus non plus » répondis-je à sa place. « Il n'y a plus rien
    pour cela il faudrait aller faire les courses »
    -« Qu'attendez-vous au lieu de vous plaindre comme vous le faites ! »
    -« Va rejoindre Sonny, Dylan.. » lui murmurais-je d'un ton sévère.
    -« Non » répondit-elle joyeusement. « Veux pas, j'ai faim »

    Un bruit de verre qui résonna dans la pièce. Un horrible bruit. Je frissonnais en serrant la facture d'électricité dans ma main droite. Les dernières visions qui se rapportaient à un brisement de verre étaient sans doute les plus marquantes de ma courte vie. Mon père venait de lancer, de rage, son verre de whisky sur le rebord de la cheminé et s'était précipitamment levé pour nous faire face. La face rouge, les yeux reflétant cette étincelle de folie qui lui était propre. Précautionneusement, je postais ma sœur derrière moi. Même si mon corps de huit ans n'était pas assez résistant pour répondre, il l'était pour prendre pour quelqu'un d'autre. Soudain il s'arrêta dans son mouvement. Il était crispé et tremblait légèrement en me fixant de ses yeux horrifiés. Il me fixait comme si j'étais un fantôme surgissant du passé, je compris enfin sans qu'il n'eut rien à prononcer.

    -« Ces yeux.. » balbutia-t-il « Ne me regarde pas ainsi, ta mère le faisait ! Ne me regarde pas avec ces yeux, je t'ai dis jeune impertinent » s'énerva-t-il car malheureusement je n'avais pas baissé le regard.

    J'avais toujours su que j'avais les yeux de ma mère, des vert acier mélangé à du noisette clair. C'était le plus beau cadeau que la vie m'avait donné car il me rattachait génétiquement à ma mère. Une preuve que j'avais le même génétique que le sien. Menaçant, il s'avança vers moi déterminé et j'eus seulement le temps de pousser assez fort ma sœur pour qu'elle sorte du salon. Avant de l'entendre gémir silencieusement de l'autre côté du couloir, derrière le mur. Cela me fit sourire sous les coups car c'était comme si elle supportait ce spectacle pour me prouver qu'elle me soutenait. C'était tout ce dont j'avais besoin. Oui, j'en étais certain.

Fin Flash Back
    C'est ainsi que se passa mon enfance. Je vous rassure, au bout d'un moment l'on s'habitue aux coups et on les subit sans se plaindre. Ce qui les atténuait car au bout d'un moment, mon père croyant que cela ne me faisait plus rien s'arrêtait tout à coup avant de partir rejoindre sa nouvelle amante : la bouteille de vodka. Ce qui était sûrement ironique c'était que depuis qu'il avait commencé à me battre, il avait recommencé à travailler. Un bon pour un mauvais. Nous mangions et c'était déjà assez bien. Peu à peu, mon pauvre père arriva à se donner une constante d'être humain mais à l'intérieur, tout était pourri. Bon à jeter. Les années ont passé et ce qui est sûr, c'était que l'on ne s'ennuyait jamais. Je ne compte plus le nombre de fois que nous avons déménagé quand les gens commençaient à comprendre la signification d'un père trop parfait, de deux filles qui étaient renfermées sur elle-même. Et bien sûr l'enfant aux multiples hématomes. Il aurait du m'abandonner pour mon cas mais certainement savait-il que jamais je n'aurais abandonné aucune de mes sœurs. La vie nous avait rapproché ; le malheur nous avait soudé si bien que l'on s'était promis de ne plus jamais se quitter quoiqu'il arrive. Autant que moi je rappelais à mon père ma mère, c'était plutôt le cas de mes sœurs pour moi. Elles avaient toutes deux le même sourire ; sûrement est-ce cela qui me donna envie de les protéger autant que j'aurais pu normalement. Un léger soupçon de culpabilité par rapport à mon enfance selon le psychiatre renommé qui avait été engagé par l'école. On disait que mon attitude envers mes sœurs étaient contraire à celle d'un frère. Ce qui est exacte puisqu'il s'agissait aussi de celle d'un père envers ses filles. Ce qui doit expliquer que pendant des années ma vie a été axé sur elle, je ne pensais à rien d'autre qu'à ce qui pourrait se passer en moi si mon père commençait à se lasser d'un gringalet qui devenait homme et qui pourrait bientôt lui rendre la monnaie de sa pièce. Malheureusement, comme la plupart des choses, j'avais vu juste. La première fois que je m'étais rendu dans un état aussi critique, il n'y était pas allé de main morte ce que j'avais néanmoins prévu mais ce dont j'avais été fier à ce moment précis, c'était de lui avait répondu. Désormais, je ne serais plus le fils qui subit mais qui répond. Cette hargne contre mon père était si grande que les fois suivantes, c'était des Sonny et Dylan qui m'arrêter en larmes. Il ne me restait plus qu'à sortir et à m'occuper aussi bien que je pouvais pendant que mon bourreau se remettait de ses blessures. Un enfant ne peut pas détester ses parents. J'en avais l'exemple avec le lâche abandon de ma mère. Mon père et moi étions sans doute liés par le même fils conducteur que celui qu'il avait avec ma mère ; c'était ça qu'il voyait dans mes yeux. Il ne pouvait l'accepter. Au fils du temps et de mes nuits passaient dehors, j'eus vite trouvé un passe temps que me défouler et m'empêcher alors -à l'âge de quatorze ans- de tuer mon seul tuteur. Du moins jusqu'à ce que je retrouve ma mère bien sûr cependant c'était peine perdu et le seul moyen de la retrouver se retrouva être par l'adn ce qui est relativement long. Effectivement ce qui l'avait poussé à me fuir allait permettre de nous retrouver et j'espérais secrètement tous les soirs que je sois dans mon lit, à regarder la Tv avec mes sœurs ou entrain d'aider mes « amis » concernant des problèmes de gangs. Oui, j'espère qu'elle puisse nous accorder une seconde chance.


Dernière édition par Terrence G. Masen le Dim 17 Mai - 14:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Make it Happen - TERRENCE G. MASEN   Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Icon_minitimeDim 10 Mai - 13:41

Flash Back
    La nuit porte conseil à ce que l'on dit cependant elle est aussi propice au départ imprévu ce qui était plutôt expressément mon cas. Cela faisait deux longs jours que je retenais le sourire qui menaçait de se dessiner sur mes lèvres ; sans doute aurait-il été de trop. Toutefois la joie d'avoir enfin trouver une issue à cette horrible histoire m'enchanter : j'allais revoir ma mère. Nous allions la revoir car il était impensable que je laisse mes sœurs ici ; nous n'avions aucune attache ici mis à part nous trois. Pourquoi hésiteraient-elles? Quand on est pas en sécurité chez soi, on a du mal à se sentir normal et donc à se faire des amis. Cependant ce n'était pas nôtre priorité. Celle-ci était de quitté cet enfer et je me l'étais promis dès que Dylan avait reçu les brochures pour Yale. Oui, c'était un génie. Et non, je ne laisserais pas un pauvre alcoolique détruite sa vie. J'attachais encore assez d'importance à mon père de m'avoir permis à moi et mes sœurs de venir au monde néanmoins il était impossible que nous restions avec lui. J'espérais par la même occasion, recommencer ma vie. Il faut dire que trainer tard le soir ne m'avait rien apporté de bon mis à part la terreur que mon nom émanait lorsqu'on le prononçait. J'étais dans la chambre des jumelles, une simple et petite chambre dont les murs s'écaillaient et qu'il faudrait sérieusement songé à repeindre. Toutes les deux ne semblaient pas dormir, cela se remarquait à leur respiration enfin cela marche seulement si on a passé toute son enfance à écouter la différence. Encore mieux.

    -« Debout » chuchotais-je à Sonny. « Allez préparer vos affaires, on.. »
    -« Part rejoindre maman, nous savons » termina à ma place Dylan en se levant en position assise.
    -« On a regardé dans ta poche » répondit Sonny à ma question qui se dessinait par delà ma grimace. « Un conseil, soit plus ingénieux la prochaine fois. Tu as vraiment de la chance que papa ne fasse pas la lessive sinon il t'aurait capter même plus vite que nous »
    -« Bon puisque vous savez, ne vous faites pas attendre » grognais-je de frustration.
    -« Attend »
    -« Quoi? »
    -« Et si.. Si elle ne nous aimait pas ? »
    -« Oui, c'est vrai » renchérit Dylan « Elle est partie, c'est bien pour une raison ! »
    -« J'espérais qu'elle me le dise lorsqu'on se verrait. On abandonne pas ses enfants ainsi »
    -« Cela ne répond pas à nôtre question » répliqua Sonny en fronçant des sourcils.
    -« Quel adulte qu'il soit parent ou pas, pourrait résister à votre horrible bouille ? » plaisantais-je.
    -« Tu t'en sortira pas toujours avec ça » grogna Sonny tandis que Dylan déballait de son lit en direction du placard dans un silence total.
Fin Flash Back
    Et nous étions partis. Bien entendu, nous étions tous un peu effrayés mais je suppose que la présence d'un adulte -qui était sûrement moi- les rassuré. Moi pour cela, je n'avais besoin que de les entendre se chamailler comme seul des jumeaux peuvent le faire. C'est à dire sans arguments, pour le plaisir. Je me doutais bien entendu que mon père découvrirait que ses enfants n'étaient pas sagement, comme d'habitude, partis à l'école tous seul comme des grands. On pouvait lui reconnaître cela, nous n'étions pas des enfants. On avait mûri un peu plus vite que les autres ; nous n'avions pas d'attaches donc plus facile de partir. Je suppose que nous ne nous sommes pas retourner en direction de chez nous. Je ne m'en souviens plus, je n'avais que l'itinéraire dans la tête néanmoins si nous l'avons fait, c'était pas crainte qu'il soit déjà derrière nous à nous traquer. Ma mère habitait à Atlanta et de Saint Louis, c'était tout de même assez loin. De plus voyager avec deux filles de douze ans ne passait sérieusement pas discret mais je m'en fichais. A quoi bon? Les gens n'étaient pas assez concerné pour intervenir comme ces gens à Atlanta qui se posaient des questions mais qui n'ont jamais agi. Si cela avait été le cas, nôtre mère nous aurait certainement emmené avec elle ; cependant ce n'était pas leur faute, j'avais appris au fils des années que les hommes sont faibles. Tous sans exception. Même moi et surtout mon père. La route fut longue et éprouvante toutefois j'avais assez d'argent pour ne pas qu'on en cherche. Je dois avouer que cet argent là, je ne l'avais pas eu de manière légale mais tant que Sonny et Dylan n'en avaient pas connaissance ce qui était miraculeux avec ces deux fouineuses ; je m'en fichais. J'avais fait pas mal de mauvaises choses cependant je suppose que l'on m'a toujours regarder comme si j'étais un adulte. J'avais sûrement dû gagner en prestance. Nous avons mis au total plus de sept jours pour atteindre Atlanta néanmoins nous nous étions mis à hésiter. Et si Dylan avait eut raison, elle ne nous aurait pas abandonné sans grand mère mais cela n'est pas arrivé. Nous n'étions sûr de rien cependant je n'avais plus rien à faire tant que l'on ne nous envoyait pas dans des foyers différents. Chose que j'avais réussi à éviter tant que nous étions chez mon père car nous aurions pu nous plaindre mais on nous aurait séparé. « Le bonheur de l'enfant avant tout » mon œil, votre profit en premier. Quand nous avions sonné, nos cœurs battaient de manière irrégulière dans nos poitrine mais ce n'était pas de la peur mais cette question qui trottait dans notre tête : « Et si elle ne nous reconnaissait pas? » Bien entendu, lorsqu'on a pas vu ses enfants depuis plus de onze ans, on pouvait ne pas les reconnaître. J'espérais tout de même le contraire. Ce fut une femme heureuse et épanouie qui nous ouvrit, un vase à la main qu'elle lâcha en croisant mes yeux. Le verre se brisa mais plus jamais ce son ne signifierait le malheur pour moi. Elle se souvenait et nous tomba littéralement dans les bras avant d'embrasser ses filles. Oui, elle se souvenait et s'en était voulu durant ces onze dernière années et même si c'était réconfortant de l'entendre dire qu'elle nous avait cherché pendant des années après s'en être rendu compte ; je lui en voulais un peu de ne jamais nous avoir trouvé ce qui aurait empêché de nombreuses choses. C'était le bonheur, nous étions enfin réunis et même si son mari n'était pas des plus aimable, il tenta de nous montrer son attachement à sa façon. C'était le bonheur. Ou le calme avant la tempête car nous avions presque oublier notre père comme une plaine oublie l'orage quand vint le soleil.
Flash Back
    Cela faisait maintenant trois moi que nous étions chez maman. J'espérais que ce que l'on éprouvait tous ne s'envolerait jamais à profit d'autres. Nous l'avions tant mérité. Malheureusement, j'en avais totalement oublié mon père. Nous n'en avions jamais parlé ; il était autant une cicatrice pour ma mère que pour nous et ce fut comme si le grincheux mais adorable Mr.Gordon était notre père finalement. J'étais au collège à cette heure de la journée, je finissais dans seulement trois minutes. J'avais oublié à quel point l'art plastique était ennuyant néanmoins le fait d'aller en cour m'était si jouissif que j'oubliais à peu près ce détail-ci. On me donna un coup de coude en me désignant le t-shirt plongeant. Non. Très plongeant de notre professeur en riant silencieusement. Je tachais de sourire, j'avais oublié ce que c'était d'être un adolescent normal. Enfin la sonnerie retentit et sans entendre les dernières recommandations de notre professeur sur les devoirs concernant notre devoir sur la conception de la vie, nous nous jetions tels des fauves à l'extérieur. L'air pur était beaucoup mieux que l'intérieur. Je pouvais rentrer chez maman, chez moi maintenant. Soudain je remarquais que plusieurs adultes en face de moi me jetaient des regards suspicieux tout en parallèle avec une affiche qu'ils avaient à la main. Un des trois commença à s'avancer vers moi en tant de me sourire sauf que je connaissais ce genre de sourire là. C'était le même que celui que mon père esquissait avant de devenir totalement fou. Étincelle, brasier. Je reculais légèrement avant de me mettre à courir une fois mon regard posait sur l'affiche en biais. J'avais totalement oublié que mon père était un minable et un homme totalement dépressif qui ne se laisserait jamais mourir sans nous. Il ne nous laisserait jamais tranquille. Je l'avais pensé pendant ces trois mois car aucune nouvelle de lui mais c'était parce qu'il nous cherchait. Lui avec l'aide de l'autorité. Une autorité aveuglée qui allait bientôt nous remettre dans ses mains. Je courrais le plus vite possible ce qui arriva à distancer mes poursuivants, j'étais plus endurant qu'eux. Cela ne me suffit pas, il fallait que je préviennes ma mère, mes sœurs surtout. Quand j'arrivais devant chez moi tout était calme et cela me rassura si bien que je m'arrêtais de courir. Erreur car quelques secondes plus tard un son strident retentit. Police. Ma mère sortit de la maison en tablier. Elle était sûrement entrain de préparer des cookies avec l'aide de Sonny. Je voulais qu'elle rentre. Maintenant. Je ne voulais pas qu'elle voit ça ni même mes sœurs. Elle ne capta pas mon regard et se dirigea vers les voitures qui commençait à m'encercler. Je pouvais tout de même m'étonner du nombre de voiture pour le pauvre adolescent que j'étais. Tout ce dont je me rappel de cet événement là, ce fut le regard affolé de ma mère et mes sœurs se précipitaient vers moi surtout Sonny qui se mit à frapper rageusement un policier. Puis le choc de la carrosserie froide de la voiture sur laquelle on me jeta sans aucune délicatesse.

    -« Terrence Grant Masen, je vous arrête pour l'enlèvement des deux jeunes filles nommés Sonny Kaylight et Dylan Sunshine Masen. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous. Vous avez le droit d'appeler un avocat arriver au poste » répéta-t-il à haute voix après m'avoir murmurer un « Petit connard enfin on te tient »

    Il n'y avait pas à dire là c'était sûr, il avait fait fort. Y avait pas à dire. Cependant cette expérience avec ces imbéciles de flics me donna envie de leur pourrir la vie. Aujourd'hui encore, j'y arrive parfaitement bien, il n'y a pas à dire. La vie en prison n'était pas si horrible quoique je n'y passerais pas ma jeunesse parce que premièrement je n'avais rien fait et deuxièmement parce que voir la tête des personnes que je ne peux pas encadrer m'est insupportable. Cela faisait à peut près deux jours que j'étais là et grâce à mon beaux père -avocat de première ligne- j'avais obtenu de voir mon procès avancé. A ce qu'il m'avait dit la veille, mes sœurs étaient toujours chez ma mère mais c'était seulement parce qu'elle avait fait peur aux agents. Rien que ça. D'après lui, j'étais accusé de l'enlèvement de mes sœurs et d'avoir bien amoché mon père. Hum, intéressant. Je n'aurais jamais pensé qu'il pu aller chercher si loin mais bon, il était professeur de science. Il avait certainement fait de grande étude et un gamin comme moi ne pouvait rien faire. Aussi vite que je m'en souvienne j'étais au banc en face d'une femme assez rondelle mais dont le sourire me stoppa toute envie d'en rire. Je m'assis près de mon beau père en fixant devant moi. Je le savais, je le sentais qu'il me regardait mais se serait que trop lui faire plaisir que de le regarder. Je me demandais comment ma mère, derrière moi, devait réagir à sa présence. Elle était droite et de glace. Une attitude que je ne lui connaissais pas du tout. J'entendais derrière moi Sonny râlait ; Dylan était depuis trop longtemps dans les bras de ma mère. Elle était tout de même assez tendue car j'entendis Sonny soupirait d'aise quand le bras de ma mère passa autours de ses épaules. Hum, j'étais tout de même heureux qu'elles ne voient pas que ce moment était décisif. Ce fut l'adversaire qui commença et je ne retenus que quelques brides totalement fautes les unes que les autres. Peut être que lui les croyait. Il parlait de profond chagrin, de tout ce que mon père avait fait pour retrouver mes sœurs mais aussi de mon attitude dangereuse envers elles et mon père. Que j'étais coléreux et d'autre chose dans le genre. J'avais déjà l'avantage de voir le jury fronçait des sourcils. Bah oui, avais-je la tête d'un monstre? Non, pas d'après toutes les filles de mon collège. Toutes plus chiantes et collantes les unes que les autres, je dois le reconnaître.

    « C'est enfant dangereux qu'est ce Terrence Masen, Madame. Remarquez-vous même les plaies qu'il a infligé à mon client avant de s'enfuir avec ses victimes alors que ce pauvre bon père de famille tentait de l'en empêcher. Et pour faire quoi votre honneur, je vous le demande. J'en frissonne d'avance... »
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MessageSujet: Re: Make it Happen - TERRENCE G. MASEN   Make it Happen - TERRENCE G. MASEN Icon_minitimeDim 10 Mai - 13:43

    J'attrapais la table entre mes deux mains et les serraient très fort de même que mes dents. Le sous entendu était trop gros pour que personne ne le remarque. Mon beau père tenta assez timidement de m'encourager à rester calme et j'entendis bailler Sonny derrière moi avant de demander ce qu'avais voulu dire le « monsieur pas beau en noir ». Puis ce fut à mon beau père de prendre la parole. Il tenta de parler de nos conditions de vie mais il ne les avait pas vécu ; il ne pouvait pas y mettre l'émotion même si je devais reconnaître qu'il était assez bon. On finit par appeler à la barre mon père qui se fit passé pour le meilleur des pères. Je dois avouer que si je ne l'avais pas connu avant, je me serais laissé berner et je me tournais pour regarder la réaction de ma mère. Elle tremblait. Pas de peur, de rage. Elle était la mieux placé pour dire quel genre d'homme était Jesse Robert Masen. Oui, mieux que quiconque même que moi. Je levais la main comme un élève studieux, un léger sourire sur les lèvres ; le juge arrêta mon beau père en m'interrogeant.

    -« Qui a-t-il jeune homme? »
    -« Je souhaiterais remplacer mon maître. Une histoire n'est bonne et vivante seulement quand celui qui la raconte la vécu lui-même votre honneur »
    « Maître Hudson? »
    -« C'est bon, ne t'inquiète pas » le rassurais-je et il me crut ; je sentais quelque chose se développer, bougeait au fond de moi, il fallait que je le sorte.
    -« Bien »

    Ce que j'avais exprimé à cet instant là n'est comparable à rien de ce que j'avais vécu même pas au bonheur que j'éprouvais avec ma nouvelle famille. C'était comme si je vivais, j'occupais l'espace et les envoutait de la meilleure des façons tout en racontant ma vie. De la même manière que je le fais ici. Ma vie totalement à nu ; l'horreur que j'avais vu, subi, étouffé dans le seul but de toujours rester avec mes sœurs. Il l'avait cherché au final ; peut être était-ce le seul moyen de lui montrer quel monstre il était. Par la bouche de son propre fils. Quand j'évoquais mes plaies à moi que mon père avait mal imité mon paternel et que je trouvais ridicule, son avocat répliqua que je mentais. Cependant j'avais six ans de maltraitance derrière moi, mes plaies parlais certainement plus que les siennes. On répliqua que je me les étais faite moi-même ; le public était totalement sous mon emprise si je puis dire. Ils ne pouvaient plus être aveuglé même mon père commençait à trembler. Ma mère, elle, souriait. Je savais que je tenais cela d'elle. Elle me l'avait dis sauf qu'elle n'avait exploité son potentiel que trop tard et il avait presque disparu. Le mien venait à peine de se développer.

    -« Très intéressant. Notez votre honneur, si je puis me permettre, que j'ai des bras dans le dos ou des amis très fidèles qui n'aurait pas peur de prendre des coups par la suite. Argument très recherché, et constructif aussi » Raillais-je ouvertement. « Cependant à l'aspect de ses plaies cela dure de seulement deux mois sinon elles se seraient transformés en cicatrice car peu profondes »
    -« Espèce de.. » commença à s'énerver mon père.
    -« Vous voyez de vous-même votre honneur. Je finirais juste en affirmer que ce que je vous ai dis est totalement vrai. Vécu. Toutefois, je n'appellerais pas de témoin à la barre. Pas qu'il n'y en est pas. Mais parce que si moi j'ai eu assez de courage pour dénoncer l'horreur qu'un père alcoolique et totalement dépressif a fait et fait encore en me dénonçant comme un dégénéré sexuel. D'autres n'en n'ont pas le courage. Et je ne mettrais pas ma famille au pied du mur parce qu'il ne mérite absolument pas ; il ne mérite pas de savoir à quel point c'est un monstre. Il doit le découvrir seul et en prison car c'est que porter de faux témoignage que de se frapper en accusant son pauvre fils de quatorze ans qui n'avait envie qu'une chose : voir sa mère et donner à ses sœurs un avenir meilleur dont il ne ferait jamais parti. Je peux vous en témoigner votre honneur, la seule chose dont je pourrais accuser serait de vouloir profondément, c'est la mort de cet homme. Néanmoins je ne le ferais guère parce que si je le fais, je donnerais raison à ceux qui disent que l'horreur est héréditaire et la dernière chose que je souhaite, c'est devenir comme lui »

    C'était fini. J'avais gagné. Il avait perdu. Les gentils gagnent toujours la guerre même s'ils perdent certaines batailles. Moi j'y avais perdu mon enfance néanmoins lui y perdait la fin de sa vie. J'espérais seulement pour lui qu'il ne serait pas relâché de si tôt. Un silence accueillit ma dernière tirade avant que de sa voix autoritaire, la juge avec l'approbation du jury annonça la sentence finale.

    -« Monsieur Masen pour avoir fournir de fausses preuves, avoir menti sous serment mais aussi pour l'homicide prémédité du jeune Terrence Grant Masen et de sa mère Ève Kristen Gordon, nous vous condamnant à une prison à vie. Vous avez beaucoup de chance que votre fils est d'une manière ou d'une autre plaider en votre faveur car si cela ne tenait qu'à moi, vous serez déjà sur la chaise électrique » ajouta-t-elle avant de m'adresser un regard des plus tendre « J'espère pour vous et votre famille que vous oublierait même si je sais que cela est impossible. Vous avez fait forte impression et je ne douterais pas que vous ayez trouver votre voie, Monsieur Masen »

    Mon père était en prison. Il ne nous ferait plus jamais de mal. Quand à moi, j'étais libre, heureux et je venais de trouver ma voie. Qu'aurait-il pu m'arriver de mieux?
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