Pride & Prejudice
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 Freaking out ! | Sonny K. Masen

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Sonny K. Masen

Sonny K. Masen


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MessageSujet: Freaking out ! | Sonny K. Masen   Freaking out ! | Sonny K. Masen Icon_minitimeSam 9 Mai - 12:28

    » Identité
      Freaking out ! | Sonny K. Masen DpgwzpSonny Kaylight && MASEN
      Ft. Avatar : Selena GOMEZ

      SURNOM : Son' ;; Sun' ;; Nyny ;; 'Ny ;;
      AGE : 18 ans
      DATE & LIEU DE NAISSANCE : 22 juillet 1990 à
      NATIONALITÉ : Américaine
      CE QUE VOUS ÉTUDIEZ : La musique & le chant
      CÔTE DE POPULARITÉ : 85%
      STATUT : En couple avec Travis Brooks ; Célibataire ; Compliqué !
      PROFESSION : Etudiante en première année de musique et chant à dartmouth
      GROUPE : Rock & Roll


    » Physique

    APPARENCE GÉNÉRALE : D'apres mes amis, je suis une fille plutôt mignonne... Est-ce la vérité ? peut etre bien que oui, peut etre bien que non, je ne suis pas la pour me lancer des fleurs ! Je suis plutot petite, aux environs des 1m65 peut etre, ça doit bien faire 3 ans que je ne me suis pas mesurée ! Bah, tout ce qui est petit est mignon comme dis le proverbe non ? Ok, al suite donne "tout ce qui ets mignon est trognon et tout ce qui est trognon va a la poubelle, on epargnera cette partie peu flatteuse. Je suis mince, et je compte bien le rester, de toute façon, avec toutes mes acrobaties et escapades en tous genre, je me dépense assez pour garder la ligne xD. Pour une fille de mon age, je suis plutot bien formée, une silhouette fine aux formes harmonieuses, sans exagérations. J'ai un visage plutot ovale a la peau mate, ornée d'un regard noisette, et de levres charnues, qui s'étirent en un sourire découvrant mes dents blanches. Une épaisse chevelure brune foncée, quasiment noire, encadre mon visage, cheveux que je porte libres le plus souvent, ou savament attachés, a la va-vite, lisses ou frisés, selon mes humeurs. Je ne me maquille que tres peu, seulement pour me donner bonne mine et faire ressortir mon regard noisette, et glosser un peu mes levres. Enfin, pour sortir ou autre, il m'arrive d'insister un peu plus sur le maquillage, mais le mode pot de peinture, c'est vraiment pas mon style, beurk, je ne suis pas une poupée.
    APPARENCE VESTIMENTAIRE : Coté look, il y a quelque chose dont je ne me sépare que rarement (jamais ?) : mes sneakers ! j'en ai plusieurs paires, des vieilles, des neuves, de toutes sortes de couleurs ou avec toute sortes de motif, plus ou moins hautes ou basses. Hormis mes converses, temps qu'on en est a parler de chaussures, j'aime les tongs, les ballerines, les escarpins, bien que ce ne soit pas toujours des plus pratique.
    Mais bon, dans la vie, je ne porte pas que des chaussures, je m'habille aussi, de temps en temps xD... Je suis plutot quelqu'un qui suit la mode, mais apprecie sa dose d'originalité, et des que possible, j'apporte un petit plus a mes vêtements qui fait toute la difference. Du jean classique au slim de toutes couleurs possibles, selon mon humeur, du Tshirt uni simple au coupes plus fantaisies et aux imprimés les plus originaux, du moment que ça me plait, je porte, et peu m'importe ce qu'ne pensent les autres, je suis comme je suis, je ne leur demande pas leur avis, si ça leur plait pas... ben tampis pour aux apres tout, l'important pour moi, c'est d'etre bien dans mes converses basket et de pouvoir faire l'âne avec ma BFF autant que je veux ! Et me salir ne me fait pas vraiment peur, tout comme abimer mes vetements ! Ca se rachete et sa se lave apres tout ! Je superpose souvent plusieurs t shirts de couleurs vives, ou mets un short ou bien une jupe par dessus un legging... Mes vêtements refletent mon caractère : un peu fou ! Mais en règle générale, je porte de tout... Peu de noir, je prefere de loin les couleurs vives ! Et les accessoires, j'adore aussi les accessoires, colliers, bracelets, boucles d'oreilles, serre tête, sac, ceinture, écharpes, tout y passe... A quoi bon s'enterrer dans la routine ?!
    SIGNE PARTICULIER : (Tatouage, piercing, etc)

    » Psychologie

    CARACTÈRE : (On exige au moins 8 lignes)
    PARFUM PRÉFÉRÉ : Tiaré
    PLAT PRÉFÉRÉ : Gaufres, crèpes, chocolat, bonbons et toutes les cochonneries du genre. Sinon euh... Les frites ?
    PLUS GRAND SECRET : J'ai couché avec Travis à la soirée que Dylan & moi avions organisée pour fêter les diplo^mes et la fin du lycée. Je ne l'ai dit qu'à Scarlet, si Terrence l'apprend... Ca va barder !
    COULEUR FAVORITE : vert, bleu, rouge, blanc, noir... Houla, ca fat beaucoup.
    RÊVE : Que els Bandslam deviennent célèbres !
    STYLE MUSICALE : Pop/Rock, surtout, mais un peu de tout.
    ORIENTATION SEXUEL : Hétérosexuelle
    HOBBIES : Musique, chant, skate, composition, écriture de chansons, sport, faire l'andouille avec ma jumelle, ou ma meilleure amie, embêter mon grand frère...

    » Biographie

    RELATIONS :
    Freaking out ! | Sonny K. Masen Iconselenagomezbela35Dylan est ma jumelle, mon double, je l’aime de tout mon cœur. Nous avons toujours été présentes l’une pour l’autre, dans les bons comme les mauvais moments. Elle fait partie de ce que je suis, et ce même si des fois je ne peux m’empêcher d’être frustrée par le fait que les gens ont tendance à la préférer à moi, je ne laisse rien se mettre entre nous, je ne le permettrais jamais.
    Freaking out ! | Sonny K. Masen Iconzacefrondou12Terrence est mon grand frère, et tout comme Dylan, je n’imagine pas ma vie sans lui. Il m’a toujours protégée, notamment de notre père violent. Je l’aime, sans lui, je me demande souvent où j’en serais, car c’est quand même grâce à lui que nous avons fuis l’enfer de nos vies avec notre père, pour retrouver notre mère. Cela lui a même valu la prison, pour un motif injustifié. Cependant, même si je l’aime, le fait qu’il soit tellement protecteur m’agace au plus au point. De quoi veut-il me protéger aujourd’hui hein ? Mais plus je le rembarre, plus il me surveille… Agaçant, je vous le dis moi ! Je suppose que c’est le rôle d’un grand frère.
    Freaking out ! | Sonny K. Masen Iconvanessahudgensol42Scarlet - ou Letty, comme je l'appelle souvent - est ma meilleure amie. Je l’ai rencontrée au collège lorsque je suis arrivée à Los Angeles, et depuis, on ne s’est jamais quittées. Je lui dis tout, sans exceptions, j’ai une confiance absolue en cette fille. Entre délires, soirées pyjama, ou coups de blues, notre complicité n’a cessé de grandir au fil des années. Elle est la première vraie amie que je n’ai jamais eue. Elle est d’ailleurs la seule à qui j’ai confié que j’avais couché avec Travis, même Dylan, je ne lui ait pas dis.
    Freaking out ! | Sonny K. Masen Iconnickjonasbl9Travis… Le moins qu’on puisse dire, c’est que ma relation avec lui est… Compliquée ! Un jeu de je t’aime moi non plus, en quelque sorte. Il est le meilleur ami de Dylan, et c’est grâce à elle que je l’ai rencontré. Je suis tombée amoureuse de lui, seulement, il y a un hic : ça crève les yeux qu’il me préfère Dylan ! Cela ne l’a pas empêché de me mettre dans son lit à la fin de notre dernière année de lycée. Depuis, un moment, nous sommes proches, il est gentil, tendre… Et dès que Dylan arrive, il change du tout au tout, et m’envoie sur les roses. Cela fait 3 mois que ça dure, et je commence à en avoir assez, seulement, je n’arrive pas à me le sortir de la tête.
    Freaking out ! | Sonny K. Masen URL de l'imageTexte choisi

    » Hors RPG

    TON PSEUDO et/ou PRÉNOM : Mégane ;; Supp0 ;; Ch0capiic ;; COIN
    TON ÂGE : 17 ans
    TA FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7/7
    TON AVIS SUR LE FORUM : JOKER


Dernière édition par Sonny K. Masen le Jeu 21 Mai - 21:37, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Freaking out ! | Sonny K. Masen   Freaking out ! | Sonny K. Masen Icon_minitimeDim 17 Mai - 22:30

    FLASH BACK


    - « Terry… » Dis-je d’une petite voix en entrant dans la chambre de mon grand frère au beau milieu de la nuit.

    La petite fille de 4 ans que j’étais alors venait d’être réveillée au beau milieu de la nuit et mon premier réflexe n’avait pas été d’aller courir dans le lit de mon père, mais de mon grand frère, âgé de deux ans de plus que moi seulement. Ce n’était pas la première fois que je débarquais dans sa chambre au beau milieu de la nuit.

    - « ‘Ny ? » Me répondit la voix endormie de mon grand frère. « Qu’est ce qui t’arrive ? » Demanda-t-il en se redressant dans son lit.
    - « J’ai peur. » Répondis-je d’une voix plaintive, en restant plantée devant la porte.
    - « Viens là. » Me dit-il, et je m’approchais, grimpant tant bien que mal sur son lit. « Tu as encore fait un cauchemar ? »
    - « Oui. C’était encore le méchant monsieur. » Me plaignis-je en me blottissant dans les bras de mon grand frère.
    - « Je ne le laisserais jamais te faire de mal d’accord ? Allez, dors. » Me dit-il en ramenant les couvertures sur nous.

    Je posais ma tête sur l’oreiller, et me recroquevillais sur moi-même, en chien de fusil.

    - « Terry ? » Murmurai-je.
    - « Oui ? »
    - « Je t’aime. »
    - « Moi aussi je t’aime. » Me dit-il doucement. « Dors maintenant, je suis là. »

    FIN FLASH BACK


    Aucun enfant ne devrait avoir peur de son père, et pourtant, c’était mon cas, depuis ma plus tendre enfance. En effet, moi, Sonny Kaylight Masen, n’ai jamais eu une enfance de rêve, loin de là. Un père dépressif et alcoolique, une mère qui avait fui, battue par mon père, nous laissant derrière elle J’avais 2 ans, et je ne garde pas le moindre souvenir de la femme qu’elle était à cette époque. J’ai longtemps cru que si elle était parti, ce devait être ma faute, quelque part. J’ai toujours eu tendance à rejeter les fautes sur moi.

    Après le départ de ma mère, il ne me restait donc plus que mon grand frère, Terrence, et ma sœur jumelle, Dylan. Je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui sans eux, sûrement pas bien loin. Je tiens à eux plus qu’à tout au monde. A traverser les épreuves que la vie nous a imposé ensembles, nous en sommes devenu liés, inséparable, dans n’importe quelles circonstances. Nous nous soutenons les uns les autres, nous protégeons mutuellement. C’est à ça que doit ressembler une famille, et dans mon enfance, ils étaient, tous les deux, ma seule famille.

    Pourquoi je dis cela ? Car vous vous doutez bien que si ma mère à fuit mon père, et que j’ai toujours moi-même eu peur de ce dernier, ce n’est pas pour rien. En effet, Jesse Robert Masen n’était pas le père modèle qu’il a longtemps prétendu être… J’en ai toujours eu conscience. Il n’a d’ailleurs pas eu d’emploi pendant un bon moment, jusqu’à environ l’âge de mes 6 ans. Mon père en avait eu marre de cette ville qui lui rappelais ma mère, et il avait quitté Dallas, ma ville natale, abandonnant maison, travail, et je me doute qu’il nous aurait bien abandonné. Tout ce qui lui importait, c’était ses bouteilles… Vodka, whisky, peu lui importait, du moment que la dose d’alcool dedans était raisonnable, suffisante pour noyer sa dépression, et raviver cette étincelle dans son regard, cette étincelle qui me terrorisait dès que je la voyais apparaître dans ses yeux.

    Sous les airs de père de famille célibataire et respectable, il était en effet une pourriture. Les fins de mois étaient difficiles, et parfois, c’était à l’eau froide que nous devions nous doucher. Et lorsque Terry, plus courageux que moi ou Dylan face à notre paternel, le lui faisait remarquer… cela finissait plutôt mal.

    FLASH BACK


    Atchoum ! Je venais d’éternuer, pour la énième fois de la journée. Mon père n’avait encore pas payé les factures d’eau chaude, résultat : on nous l’avait coupée. Voila pourquoi j’étais malade, encore, car se doucher à l’eau froide en pleins mois de janvier n’avait jamais été recommandé. Cependant, je n’avais pas eu le choix, car cela valait mieux que de ne pas se laver. Et voila où ça m’avait menée : malade comme un chien, mais contrainte d’aller à l’école quand même si je ne voulais pas passer la journée au même endroit que mon père, seule. La maison était bien le dernier endroit où je souhaitais me trouver !

    - « ‘Ny, tu devrais rester à la maison aujourd’hui. » Me conseilla mon grand frère, en touchant doucement mon front brûlant. « T’es brûlante. »
    - « Non, je veux aller à l’école. Je veux pas rester ici toute seule » Répondis-je d’une petite voix.
    - « Sun’ tu devrais aller voir le docteur. T’es toute blanche. » Répliqua Dylan, ma jumelle.
    - « Nan, ça va. » M’entêtai-je, avant de tousser de nouveau.

    Nous étions tous les trois dans la chambre que Dylan et moi partagions, encore une nouvelle maison. Pourquoi papa voulait-il toujours déménager ? Je n’aimais pas ça, nous n’avions même pas le temps de nous faire des copines dans nos classes qu’on devait déjà partir. Terry, qui était accroupit par terre, face à moi qui était assise sur mon lit, se leva soudain.

    - « Je vais dire à papa qu’il faut t’emmener chez le médecin. » Annonça-t-il en se dirigeant vers la porte. « Et si il veut pas, je t’emmènerais moi-même. »
    - « Nan Terry ! Il va encore s’énerver, laisse, ce n’est pas grave, ça va passer. » Tentai-je de le convaincre. Nouvel éternuement.

    Sans un mot, Terry sorti de la petite chambre, refermant la porte derrière lui. Il savait ce qui risquait d’arriver, et moi aussi. C’était pour ça que, même si j’étais fiévreuse, que je n’arrêtais pas de tousser et d’éternuer, que j’avais mal à la tête, à la gorge, et envie de dormir, je refusais d’aller voir le médecin. La voix de Terrence nous parvint depuis le salon, suivie de celle nonchalante de mon père. Il n’en avait clairement rien à faire que je sois malade. Même si je ne saisissais pas le sens des paroles, je pouvais entendre que mon grand frère insistait, et que mon père s’énervait de plus en plus. Sans un mot à ma jumelle, qui tout comme moi tendait l’oreille, je me levais pour me rendre au salon. Je ne voulais pas que Terry se fasse encore taper de ma faute. Dylan me suivit automatiquement, et nous nous retrouvâmes au salon, mon père, dressé de toute sa hauteur devant Terry, qui malgré son jeune âge, le défiait du regard.

    - « Terry, vient, on va à l’école. » Dis-je d’une voix tremblante.

    Il se tourna vers Dylan et moi, et fini par faire demi tour, pour se diriger vers nous. Il nous entraîna vers l’entrée, et à peine sorti de la maison, bien enveloppés dans nos manteaux et écharpes, il me dit.

    - « Je t’emmène chez le médecin. »

    Je m’aperçu quelques instants plus tard, une fois au cabinet du médecin, que Terry avait volé de l’argent à notre père.

    FIN FLASH BACK


    Notre vie se poursuivait de cette manière. Notre père était toujours cette épave qu’il était depuis le départ de notre mère, et toujours cet horrible homme qu’il était déjà auparavant. Un jour, cependant, il avait changé. Un mal pour un bien, dira-t-on. Il s’était remis à travailler, cependant qu’il frappait Terry, le seul à vraiment oser s’opposer à lui. Terry, en grand frère protecteur, s’arrangeais toujours pour nous éviter les coups, ce qui ne me plaisait pas trop, car il les recevait alors lui-même, à notre place à Dylan et moi. Cependant, parfois, lorsque notre père s’en était déjà pris à lui, il n’était pas en état de s’interposer.

    FLASH BACK


    Terry, à qui mon père s’en était encore pris, il y avait de ça une heure nous avait conseillé à Dylan et à moi de faire profil bas. Si notre père s’en prenait à nous, il ne pourrait rien faire cette fois. J’avais bien l’intention de ne pas le mettre en rogne, croyez moi ! De toute façon, que risquais-je en allant faire la vaisselle ? Pas grand-chose en apparence, mais bon, avec mon père, on pouvait s’attendre à tout. Je m’étais donc rendue à la cuisine, c’était ma semaine de faire la vaisselle, Dylan, elle se chargeait de la lessive. Il ne fallait pas compter sur notre père pour les tâches ménagères ! Faire la vaisselle, c’était innocent, je ne risquais apparemment rien… Jusqu’à ce qu’une assiette trempée et dégoulinante ne m’échappe des mains pour aller se briser sur le sol. Mon père était entré dans la cuisine quelques instants auparavant, ce qui me rendait nerveuse, et renforçait ma maladresse naturelle. Je me baissais immédiatement pour ramasser les débris sur le sol, mais soudain, une ombre masqua la lumière qui pénétrait par la fenêtre. Oho…

    - « Désolée, j’ai pas fais exprès, je vais nettoyer, je… » Commençai-je.

    Mon père se pencha sur moi, et me saisit par le poignet, pour me faire me relever, tout en prenant la parole d’un ton mauvais qui n’annonçait rien de bon pour moi…

    - « Petite idiote ! Tu ne peux pas faire attention ?! Tu crois que je n’ai que ça à faire que de racheter de la vaisselle tous les jours ?! » Tonna-t-il. Son haleine puait l’alcool.
    - « Désolée, j’ai pas fais exprès… Pardon ! Lâche moi, tu me fais mal ! » M’exclamai-je.

    J’avais beau me débattre, à 11 ans, on à pas la force de résister à la poigne d’un homme d’âge mûr. Sans ménagement, il me gifla, et sur le coup, j’arrêtais de me débattre, sonnée. Inutile de détailler ce qui s’en suivi, mais je peux vous dire qu’aucun père digne de ce nom ne ferait ça à sa propre fille. Aucun homme ne frapperait une gamine de 11 ans parce qu’elle a fait tomber une pauvre assiette. Lorsqu’il s’éloigna finalement, je gisais sur le sol de la cuisine, tremblant de tout mon corps, encore sous le choc, des larmes brûlantes de douleur roulant sur mes joues. Les paumes de mes mains étaient entaillées, puisque, par réflexe, j’avais avancé mes mains pour amortir ma chute lorsque mon père m’avait poussée au sol. Je n’avais pas crié, pas une seule fois, me contentant de serrer les dents, et d’encaisser. Je ne voulais pas que Terry, déjà lui-même amoché, entende ce qui se passait et se lève pour venir s’interposer. Ce fut Dylan qui arriva la première à la cuisine, peu après que notre père eu quitté la pièce, cependant, j’étais bien trop groggy pour me demander si oui ou non, elle avait assisté à la scène.

    FIN FLASH BACK


    Il était rare que de tels incidents m’arrivent, mais celui là, je m’en rappellerais toute ma vie durant. Il y a parfois des souvenirs que l’on voudrait bien pouvoir effacer, et celui-ci en fait partie. Notre vie s’améliora cependant considérablement lorsque Terrence, qui avait gagné en carrure avec les années, et endurci d’avoir depuis l’âge de 8ans tenu tête à notre père, commença à rendre les coups et non plus à seulement les supporter. Plus qu’un frère, Terry était un père pour nous, c’était lui qui s’occupait de nous lorsque ça n’allait pas, qui nous protégeait, tant à la maison qu’en dehors… La colère de Terrence contre notre père était telle que bien souvent, c’était moi, ou Dylan qui, en larmes, le supplions d’arrêter de frapper notre père. Pas qu’il ne méritât pas les coups, mais je craignais, quelque part au fond de moi, que Terry ne devienne un jour comme notre père. Cependant, Terrence n’avait pas un mauvais fond, je le savais. C’était un dur au cœur tendre, en quelque sorte.

    Terrence passait donc d’avantage de temps à l’extérieur, et Dylan – un vrai génie, d’ailleurs – et moi, avions moins à craindre que notre père nous lève la main dessus pour une raison quelconque. C’est à cette période de ma vie que je commençais à réellement me découvrir une passion pour la musique. J’écrivais déjà des textes, sur ma vie, et des tas de choses, c’était ma façon de m’exprimer à moi. J’aurais voulu apprendre la guitare et le piano, mais il ne fallait pas compter sur mon père pour cela. Je me contentais donc de suivre les cours de musique du collège. Je me révélais d’ailleurs une élève douée, tant en chant, solfège, que musique. A la maison, Dylan et moi étions toujours chargées des tâches ménagères, pendant que Terrence… Je le soupçonnais de ne pas avoir des passe-temps très correct, bien que je n’en ai jamais eu vraiment la preuve. Mais cela n’avait aucune importance, il était mon grand frère,e t je l’aimais. C’est d’ailleurs grâce à lui qu’un jour, nous avons enfin quitté l’enfer que nous vivions jusqu’alors avec notre père, pour nous lancer, sans aucune garantie, à la recherche d’une vieille connaissance…

    Dylan et moi étions déjà au courant de ce que préparait Terrence. Pas qu’il nous l’ait dit, mais, étant chargées des corvées, nous étions tombées sur un papier dans la poche de l’un de ses jeans. Il n’eut donc pas à nous expliquer quoi que ce soit lorsqu’un soir – nos nombreux déménagements nous ayant menés à Atlanta – il entra discrètement dans notre chambre. Ni ma jumelle, ni moi ne dormions. Nous étions partis, au beau milieu de la nuit. Nous devions traverser le pays d’Est en Ouest, afin de nous rendre à la Cité des Anges : Los Angeles, la où, d’après Terrence, se trouvais notre mère. J’avais avoué mes doutes à mon grand frères, et Dylan les partageais : et si elle ne nous aimait pas ? Ou bien si elle ne se rappelait pas de nous ? Elle était partie, ce n’était pas pour rien ! Cependant, nous étions tout de même partis, malgré nos doutes. Cela ne pouvait de toute façon pas être pire que notre vie avec notre père ! Nous avions donc quitté Atlanta en bus, en direction de Los Angeles. Terrence avait pas mal d’argent sur lui, de quoi manger en chemin, et payer les différents bus que nous empruntions pour nous déplacer. J’ignorais comment il avait dégoté tout cet argent, mais l’important, c’était que nous arrivions à destination, non ? Le voyage fut relativement long, j’en eu souvent marre, mais nous avions fini par y arriver.




Dernière édition par Sonny K. Masen le Mer 20 Mai - 17:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Freaking out ! | Sonny K. Masen   Freaking out ! | Sonny K. Masen Icon_minitimeDim 17 Mai - 22:30

    C’est la boule au ventre que Dylan, Terrence et moi arrivâmes devant la maison de notre mère. Et si elle ne nous aimait pas ? Si elle ne nous reconnaissait pas ? Et si ? Et si ? Des tas de questions se bousculaient dans mon esprit, mais il était trop tard pour reculer. Terrence avait frappé à la porte, et, le cœur battant, nous avions attendu… C’est une femme souriante, de toute évidence heureuse, qui nous avait ouvert la porte, un vase à la main. Lorsqu’elle vit Terrence, le vase lui échappa des mains, et se brisa sur le sol. Ces yeux… Elle avait les mêmes yeux d’un bleu intense que Terry. Je comprenait pourquoi tant de fois notre père avait fait des réflexions sur le regard de Terrence. Je ne gardais aucun souvenir de ma mère, vu qu’elle était partie lorsque j’avais deux ans, et que cela faisait 11ans que je ne l’avais pas revue. Elle nous avait immédiatement serrés dans ses bras, et j’en fus soulagée. Elle ne nous détestait pas ! Elle ne nous avait pas oubliés !

    A partir de ce jour, notre vie changea du tout au tout. Fini le climat tendu de notre vie d’avant. Moi, qui avait été jusqu’alors une jeune fille introvertie, timide… commença progressivement à retrouver le sourire, et la joie de vivre qui depuis toujours se trouvait en moi, et ne demandait qu’à sortir. En trois moi, j’étais donc passée de la demoiselle renfermée à celle enthousiaste et heureuse. La mari de notre père, bien que peu explicite, nous montrait son attachement à sa manière, Dylan était heureuse, Terrence l’était aussi, et notre mère rayonnait. Je me suis tout d’abord montrée quelque peu distante avec elle, après tout, elle restait une parfaite inconnue pour moi, mais cela ne dura que deux semaines. Eve, car c’était ainsi que s’appelait notre mère, m’offrit d’ailleurs ma première guitare, me payant des cours par la même occasion. Depuis le temps que j’en avais envie ! Elle-même possédait déjà un piano, héritage de sa mère. J’avais enfin une famille, une vraie, pas seulement mon frère et ma sœur. Nous en avions presque oublié que notre père se lancerait probablement à notre recherche, déterminé à nous pourrir la vie jusqu’au bout, jusqu’à ce fameux jour…

    FLASH BACK


    J’avais la bouille couverte de farine, et c’était sans parler de mes cheveux ! Mes vêtements étaient eux aussi recouverts de farine, hormis aux endroits protégés par mon tablier – trois fois trop grand pour moi. Ma mère et moi préparions des cookies, tandis que Dylan, elle, faisait ses leçons. Elle était toujours bien plus assidue que moi au niveau de l’école. Je préférais nettement faire la cuisine, même si, me connaissant, je mettais plus de farine sur moi que dans le plat. M’enfin, il faut bien s’amuser un peu dans la vie ! Et pour ce qui était de s’amuser, ces trois derniers moi, je ne me faisais pas prier ! Avec la vie que j’avais mené durant les 13 premières années de ma vie, j’avais mûri trop, beaucoup trop vite, et donc je me rattrapais aujourd’hui !

    - « Hum, yummy ! » m’exclamai-je en goûtant la pâte des cookies, avant de commencer à déposer dans le plat des boules de pâte que j’écrasais ensuite du plat de la main.
    - « Dis donc, touche pas à ça, situ mange toute la pâte, on aura plus rien a faire cuire après ! » Me rappela ma mère, d’un air amusé.
    - « Bah, j’y peux rien si je suis gourmande ! » Dis-je avec un grand sourire.
    - « Je me demande de qui tu tiens ça… » Répondit-elle l’air de rien.

    C’était d’elle, indubitablement ! J’éclatais de rire, en écrasant une nouvelle boule de pâte, et le rire de ma mère se joignit au mien. La conversations se poursuivi tandis que nous continuions nos gâteaux dans la bonne humeur. Un bruit de sirène de police nous parvint, tout d’abord de loin, se rapprochant de plus en plus, jusqu’à se faire assourdissantes. Curieuse comme je l’étais, je jetais un œil à travers la fenêtre, et ouvrait des yeux ronds comme des billes en voyant mon frère, juste devant la maison, encerclé par plusieurs voitures de polices, gyrophares allumés, sirènes hurlantes. Des hommes se précipitaient hors des voitures, et ma mère, elle, se précipitait dehors dès qu’elle vit tout comme moi la scène. Je me débarrassais du tablier que je portais, et partis en courant dehors.

    - « Terry ! » M’exclamai-je en me précipitant vers lui, alors qu’un policier plaquait mon grand frère contre le capot de sa voiture.
    - « Terrence Grant Masen, je vous arrête pour l'enlèvement des deux jeunes filles nommés Sonny Kaylight et Dylan Sunshine Masen. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous. Vous avez le droit d'appeler un avocat arriver au poste » Clama d’un ton formel le policier.
    - « Mais vous êtes cinglés ! » S’exclama ma mère.

    Un policier me voyant me précipiter vers mon frère – ils ne m’avaient pas vue jusque là, à cause de ma petite taille – m’empêcha d’avancer, m’emprisonnant dans ses bras. Je vis Dylan, qui se tenait auprès de ma mère, le regard figé sur Terrence et le policier qui lui passait les menottes.

    - « Lâchez moi ! Mais lâchez moi ! » Criai-je au policier, en le frappant avec vigueur, tentant de lui écraser les pieds, et de cogner chaque parties de son corps que je pouvais atteindre. « Lâchez le, il n’a rien fait ! » M’écriai-je encore.

    Ils ne pouvaient pas arrêter Terry. Lui, nous enlever ? J’étais tellement en colère que je ne réagis tout d’abord pas de qui devait se trouver derrière toute cette machinerie.

    - « Calme toi petite, toi aussi tu va venir avec nous. »
    - « Pardon ?! » Tonna ma mère soudain. « Laissez ces enfants tranquilles, vous m’entendez ?! Vous croyez vraiment qu’il aurait enlevé ses propres sœurs ? Vous ne croyez pas que ces enfants ont eu des vies suffisamment difficiles jusqu’à maintenant ? Mais non hein, vous préférez écouter cet ivrogne ! Lâchez ma fille tout de suite vous m’entendez ?! »

    Je me figeais soudain, ayant compris. Il nous pourrirais la vie jusqu’au bout ! Bien sûr, c’était mon père qui était derrière tout ça, c’était évident.

    - « Nous avons pour ordre d’arrêter votre fils madame, et d’emmener vos filles, en attendant que… » Commença l’un des policiers, sortant un papier que ma mère chassa d’un mouvement de bras.
    - « Vous n’emmènerez ces enfants nulle part, vous m’entendez ?! Essayez seulement ! » Menaça-t-elle.

    FIN FLASH BACK


    C’est de cette manière que notre vie heureuse fut perturbée une nouvelle fois. Ma mère avait réussi à effrayer les policiers, qui ne nous avaient pas emmenées Dylan et moi, mais pour Terrence, c’était peine perdue. Il fut conduit en prison. C’était la première fois de notre vie que Dylan et moi-même étions séparées de Terry. Dylan étant la moins indépendante de nous deux, elle le vivait encore plus mal que moi. C’était Mr.Gordon, le mari de notre mère, qui se chargeait du cas de Terrence, vu qu’il était avocat. Terrence ne passa pas beaucoup de temps en prison, mais c’était inadmissible que lui, qui nous avait protégées Dylan et moi toute sa vie durant, se retrouve derrière les barreau, à la place de celui qui méritait vraiment cette place. Comment pouvait-il être une telle ordure ?!

    Derek, le mari de notre mère, nous avait annoncé que le procès avait été avancé. J’espérais réellement qu’il se finirait bien, j’avais parfois essayé de comprendre ce qu’ils racontaient avec maman à table, lorsqu’il parlaient de procès, et tout et tout, mais je ne comprenais rien à ce charabia d’avocat. Je me contentais donc d’espérer.

    FLASH BACK


    Je ne cessais de ronchonner, assise sur l’un des grands bancs de bois du tribunal, entre ma mère, qui avait passé un bras autour des épaules de Dylan, et une vieille madame qui sentait le pipi de chat… Qu’est ce qu’elle fichait ici celle là ? En quoi le procès de mon frère la regardait-elle, la vilaine commère ? Encore plus agaçant, je ne comprenait pas un traître mot de ce que racontait le juge, ou l’avocat de mon père… Quoi qu’il dise, j’étais cependant persuadée que ce n’était qu’un tissu de bêtises plus énormes les unes que les autres.

    - « Il a voulu dire quoi le monsieur pas beau en noir ? » Demandai-je à ma mère.
    - « Des bêtises. »

    Oui, j’avais une façon de désigner les gens assez particulière, que voulez vous. Je ne pigeais donc pas un mot de ce qu’ils racontaient, ce qui n’arrangeait pas mon stress. Et si le procès se terminait mal, hein ? Et si Terry retournait en prison ? Je piquerais un scandale, c’était décidé ! Je soupirai cependant lorsque ma mère passa son bras autour de mon épaule. Heureusement qu’elle était la, car avec le stress, je devenais une vraie pile électrique, et elle m’avait déjà à plusieurs reprises demandé de me calmer, ou de m’asseoir correctement… Vu comment les sièges étaient inconfortables, il était difficile de trouver une position agréable cependant. Comme un enfant bien élevé dans une salle de classe, je vis Terrence lever la main, réclamant la parole. Je me redressais sur mon siège. C’est la que ca devenait intéressant ! Au moins lui ne parlerais probablement pas dans un charabia d’avocat incompréhensible à moins d’avoir un bac+50 ! Le seul truc que j’avais compris jusqu’à maintenant était que l’avocat de mon père – qui lui était d’ailleurs bien amoché, sauf qu’il était impossible que ce soit Terrence qui lui ait infligé des coups, puisque nous étions à Los Angeles – avait traité Terry d’ »enfant dangereux. Elle était bien bonne celle là !

    Ce qui dit Terrence se trouva être la vérité. Celle que je connaissais, et dont j’aurais pu témoigner pour l’avoir vécue durant onze ans. L’alcool, l’enfer à la maison, qui s’était transformé en angoisse de recevoir des coups pour une raison stupide… La vieille madame qui sentait le pipi de chat à côté de moi était a fond dans ce que racontais mon frère, et alors que je regardais la juge, je vis son expression changer. Puis ce fut l’heure du verdict…

    -« Monsieur Masen pour avoir fournir de fausses preuves, avoir menti sous serment mais aussi pour l'homicide prémédité du jeune Terrence Grant Masen et de sa mère Ève Kristen Gordon, nous vous condamnant à une prison à vie. Vous avez beaucoup de chance que votre fils est d'une manière ou d'une autre plaider en votre faveur car si cela ne tenait qu'à moi, vous serez déjà sur la chaise électrique. J'espère pour vous et votre famille que vous oublieriez même si je sais que cela est impossible. Vous avez fait forte impression et je ne douterais pas que vous ayez trouvé votre voie, Monsieur Masen »

    Je me mis a sautiller sur mon banc, on avait gagné ! Enfin, rectification : Terry avait gagné ! Il était libre, et notre père finirait en prison pour le restant de ses jours ! Je tendis la main vers Dylan, qui tapa dedans, et notre mère nous serra contre elle. Il ne nous ferais plus jamais de mal maintenant, c’était certain ! Nous quittâmes la salle du tribunal quelques minutes plus tard, et Terrence et Derek ne tardèrent pas à nous rejoindre. Dès que nous vîmes Terrence dans la foule, Dylan et moi nous élançâmes vers lui, et si je fus la première arrivée, c’était seulement car je courais plus vite – si Dy’ était un génie et une photographe hors pair, moi j’étais plus sportive et musicienne. Nous allions pouvoir être heureux maintenant. Tous ensembles, plus une ombre au tableau pour nous gâcher la vie !

    FIN FLASH BACK


    A partir de ce moment, je n’avais plus rien à craindre, n’est-ce pas ? Enfin, cela n’empêchais pas que j’avais toujours peur, parfois, que mon père finisse par sortir de prison par un quelconque moyen, pour nous pourrir à nouveau la vie, mais jusqu’à aujourd’hui, cela n’est jamais arrivé. J’avais enfin l’impression d’être normale. Je commençais à m’ouvrir aux autres, autres que ma famille s’entend, et à me faire quelques amis au collège, mon sourire et ma joie de vivre attirant les gens autour de moi. Cependant, même si j’avais pas mal de connaissances, ma première vraie amie fut sans nuls doutes possibles Scarlet H. Sanchez ! A mon arrivée au collège, je me retrouvais dans la même classe qu’elle, et du jour où nous avons parlé pour la première fois, nous ne nous sommes jamais lâchées !

    Comme moi, elle est passionnée de musique, elle aime s’amuser, je sais que je peux tout lui dire, et qu’elle sera toujours là pour moi. Et c’est réciproque. Elle est l’une des seules personnes à qui j’ai raconté mon enfance difficile, je lui fais confiance, et pourtant croyez moi, je n’accorde que difficilement ma confiance aux gens. Je lui raconte mes problèmes, elle me remonte le moral, et vice et versa. Elle est ma meilleure amie, aujourd’hui encore, au même titre que Terrence et Dylan, je n’imagine plus ma vie sans elle, nos soirées pyjama et nos délires sans queue ni tête. Avec le temps, elle est d’ailleurs devenue la petite amie de mon frère, même si au début, ce n’était pas trop ça entre eux. Sans moi, d’ailleurs, dieu seul sait où ils en seraient aujourd’hui ces deux là ! Je me rappelle encore que Terrence était chiant, avant qu’ils ne sortent ensemble ! Il traînait toujours dans nos pattes, il voulait toujours la voir, je vous jure, ça me tapait littéralement sur le système. Mais de fils en aiguille, Scarlet m’a avoué qu’elle le trouvait mignon, alors j’ai tenté de mettre en œuvre mes maigres talents de marieuse pour les faire se rapprocher… mais ça n’a pas collé des masses, jusqu’au jour où, comme un grand, Terry lui a raconté sa vie – j’avais déjà parlé à Letty de mon enfance difficile, mais jamais je ne lui avait dit tout en ce qui concernait Terrence – et au final… Le grand amour ! Enfin, les complications sont arrivées lorsque Scarlet à présenté Terry à ses parents, qui ont fait des recherches sur lui et son passé… Pour s’apercevoir qu’il avait fait de la prison – pour avoir été accessoirement accusé d’être un dégénéré sexuel, accusation totalement infondée, sinon je serais la première au courant ! Résultat, ils étaient interdits de se voir, et j’étais toujours celle à qui ils faisaient appel pour les couvrir. Ben oui, les parents de Letty n’avaient rien contre moi ! Des fois quand même, heureusement que je suis là, et qu’à défaut d’être un génie, je suis un minimum inventive !


Dernière édition par Sonny K. Masen le Mer 20 Mai - 16:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Freaking out ! | Sonny K. Masen   Freaking out ! | Sonny K. Masen Icon_minitimeMar 19 Mai - 21:03

    Dylan aussi était heureuse à Los Angeles, elle aussi s’était fait des amis… Notamment un certain Travis Brooks… Ce gars là, je craque sur lui depuis que lui et Dylan son amis.Elle l’a rencontré lors d’une soirée alors qu’il était nouveau en ville, et lui a évité une magnifique humiliation. J’étais moi aussi là à cette soirée, et j’avais repéré Travis déjà, mais voila, je me faisais l’impression d’être… transparente ! Musiciens, beau et talentueux, drôle… Enfin, je craque pour lui quoi ! Seulement, cela n’est pas réciproque, ça ne l’a jamais été. J’ai toujours bien vu qu’il n’avait d’yeux que pour Dylan. Je commençais à être habituée, à part Scarlet, les gens semblaient toujours apprécier Dylan d’avantage que moi… c’est assez frustrant parfois, quand même votre propre frère semble vous préférer votre jumelle ! Cependant, je ne voulais pas laisser de jalousie s’installer entre Dylan et moi, si bien que je ne disais rien, jamais. En tout cas pas à elle, la seule qui avait le droit à mes coups de déprime était bien entendu Scarlet. Je savais que même si elle sortait avec mon frère, jamais elle ne lui dirait ce que je lui racontais. Elle a beau être folle – cinglée, complètement – elle n’en reste pas une bonne amie, qui ne va pas raconter mes petits secrets à tout le monde…

    Terrence fini par quitter Los Angeles, pour se rendre dans le New Hampshire, en effet, il avait été accepté à l’Université de Dartmouth ! Pas mal, hein ? Oui, oui, moi aussi j’étais fière de lui ! Dylan et moi nous retrouvâmes donc les deux seules ados de la maison. Je le vivais plutôt bien, de mon coté, son comportement beaucoup trop protecteur à mon goûts me pesait. Je n’en avais plus besoin, puisque notre père ne nous ferait plus rien où il était maintenant. Cela n’empêchait pas Terrence de se montrer sur protecteur dans son genre. Agaçant !

    Je continuais donc ma scolarité, années collèges et lycée, accompagnée de ma petite bande d’amis, ma meilleure amie, ma jumelle, mon crush… Et après 3 années de lycée – dont 2 avec Travis pas là pour me surprotéger, il me manquait, mais en même temps, j’étais bien plus libre – je suis ressortie diplômée, et bien sûr, nous ne considérions pas le bal de promo suffisamment amusant pour ne pas nous même organiser une soirée afin de fêter la fin d’année, le diplômes, la fin du lycée, et nos admissions dans des Universités diverses, des plus réputées aux plus classiques. Dy’, ‘Letty, Travis, Kyllian – le petit ami de Dy’ – et moi-même avions notamment été acceptés à Dartmouth, et devions donc y rejoindre Terrence. Dylan et moi-même, aidées de Scarlet comme d’habitudes, avions organisé une soirée avec nos camarades de promo, profitant d’un week-end où nos parents n’étaient pas là, ainsi que Terry – au plus grand regret de Scarlet – pour organiser une soirée digne de ce nom. Pas de punch sans alcool, ou de chaperons.

    FLASH BACK


    La fête battait son plein, musique – bonne musique, pas vieux tubes des années 30 – et, comme n’importe quelle soirée de lycéens, alcool. J’étais en train de faire l’andouille avec Letty chantant à tue-tête tout en dansant sur un morceau de MetroStation. C’était joli, d’autant que nous n’avions – je suis forcée de le reconnaître – pas bu que de l’eau. En même temps, il n’y avait pas grand monde de clean ce soir là. Quand on dansait, avec Scarlet, on ne faisait pas semblant, et donc on prenait un peu beaucoup de place, et c’est comme ça que je bousculais la personne qui passait derrière moi, un verre à la main.

    - « Ooooops, désolée, je t’avais pas vu. » M’exclamai-je, les roues rosies par l’alcool et notre danse de folles, en me retournant vers… « Oh, Travis, mince, excuse moi… »
    - « C’est pas grave… Enfin, j’en ai partout maintenant. » Râla-t-il.
    - « C’est pas un problème, j’ai un grand frère j’te rappelle. Allez, viens. » Dis-je à Travis en l’attrapant par le bras. « Oh, euh, Letty, j’reviens ! »
    - « Pas de soucis ! » Me répondit-elle, en me laissant m’éloigner ne compagnie de Travis.

    Elle était la seule à qui j’ai avoué clairement à quel point je craquais pour Travis. Elle m’adressa d’ailleurs un clin d’œil dans le dos du jeune homme, tandis que nous commencions à nous frayer un chemin à travers la foule, pour atteindre les escaliers, et nous rendre à l’étage. Une fois les escaliers montés, j’entraînais Travis vers ma chambre, et le fit entrer.

    - « Je reviens, attend moi là, je vais piquer des fringues à Terrence pour toi. »
    - « Ok. »

    J’abandonnais donc Travis dans ma chambre, où étaient entreposées mes guitares – folk et acoustique – micro, et autre bordel en tout genre, au milieu d’un bordel organisé. Je n’ai jamais été la pro du rangement. Je filais donc jusqu’à la chambre de mon frère, et fouinais – sans gène – dans son armoire. J’avais trop d’alcool dans le sang pour me poser la question de ce qu’il dirait lorsqu’il verrait que quelqu’un avait fouillé dans son armoire. J’attrapais donc un jean et un t shirt au hasard, et quittais la chambre en refermant la porte derrière moi. Je traversais le couloir, et entrais à nouveau dans ma chambre, ou se trouvais Travis, qui avait déjà pris de l’avance, puisqu’il avait retiré son T-shirt, et était à présent torse nu.

    - « Tiens » Dis-je en lui donnant les fringues que j’avais prises à mon frère. « Ca devrait t’aller, je vais te laisser te changer. » Ajoutai-je en faisant demi tour.

    Je m’apprêtais donc à quitter la chambre pour laisser Travis se changer, et aller retrouver Letty, qui devait s’ennuyer toute seule en bas – quoi que, Letty ne s’ennuyait jamais – quand je sentis la main de Travis se refermer sur mon bras.

    - « Sonny, attend… » Il me fit me retourner, afin que je lui fasse face.

    Il se rapprocha de moi, toujours torse nu. Il ne tarda pas à être tout près de moi, son corps touchant presque le mien… Ma respiration se fit plus courte… Etait-il normal que j’aie si chaud soudain ? Je n’avais pas les idées très claires, et son regard si près du mien, son visage si près du mien, n’était pas pour m’éclaircir les idées… La tête me tournait encore plus avec son haleine qui m’enivrait… Il avait bu, moi aussi… Aucun de nous deux n’était dans son état normal, mais nous n’étions justement pas en état de nous en rendre compte.

    Je ne bougeais pas d’un millimètre lorsqu’il passa ses doigts dans mes cheveux bruns pour les mettre en arrière, ni même lorsqu’il approcha son visage encore plus près du mien, si cela était possible, jusqu’à ce que ses lèvres rencontrent les miennes. Mon cœur piqua un sprint. Je n’avais peut être pas l’esprit clair, mais j’étais consciente d’une chose : même si je ne l’avais jamais imaginé de la sorte – avec nous deux ayant un peu trop bu, en somme – j’avis tellement rêvé de ses lèvres contre les miennes… Je lui rendis son baiser, fermant les yeux. Ma respiration s’était accélérée en même temps que mon cœur, et que ses lèvres se faisaient plus pressantes contre les miennes. Il interrompit notre baiser un instant, rivant son regard dans le mien.

    J’avais trop chaud, beaucoup trop chaud… A cause de l’alcool probablement… Ou de Travis, si près de moi… Ou des deux… Toujours est-il que cette fois, ce fut moi qui l’embrassa, et, sans détacher ses lèvres de miennes, il m’entraîna vers mon lit, me faisant m’y allonger, et s’allongeant sur moi, tout en continuant de dévorer mes lèvres. Mon cœur battait tellement fort, mon souffle se faisait saccadé, je n’avais jamais ressenti ce que je ressentait à ce moment, ce… Désir… Cela m’effrayait : je n’avais jamais fais ça.

    - « Travis… Travis, attends… » Dis-je, essoufflée sans en connaître la raison, en le repoussant doucement, alors qu’il commençait à glisser ses mains sous mon t shirt, contre ma peau, si bien que j’en frissonnais. « Travis je… Qu’est ce qu’on fait là ? »

    Travis me regarda un instant, puis, sans répondre à ma question, il recommença à m’embrasser… Je résistais, au début en tout cas, avant de me laisser aller à ses mains sur ma peau qui relevaient lentement mon t-shirt, ses lèvres contre les miennes, ou dévorant ma peau, m'en provoquant des frissons…

    FIN FLASH BACK


    Cet épisode changea les choses entre nous… Nous avions rejoins les autres après un… Bon moment – à prendre dans le sens que vous voulez… – et Scarlet m’avait dévisagée. Je lui promis de lui expliquer une fois que l’on serait à l’abri des oreilles indiscrètes. Encore aujourd’hui, elle est la seule à savoir ce qui s’est passé entre Travis et moi durant le temps où nous sommes restés seuls à l’étage… Les autres n’avaient pas remarqué notre longue absence, tout simplement parce qu’ils s’en foutaient, et c’était tant mieux ! Même Dylan ne le sait pas, et Terrence encore moins ! Je ne veux même pas imaginer la tête qu’il ferait si il apprenait que j’avais couché avec Travis, et que nous n’étions même pas ensemble. Que ce soit au moment où c’est arrivé, ou bien aujourd’hui !

    Car en effet, je ne sors pas avec Travis. Entre nous c’est… Compliqué. Oui, compliqué est un mot qui correspond bien à notre situation… D’un côté, il se montre super gentil, super tendre avec moi lorsque nous sommes tous les deux, et dès que Dylan arrive dans le coin, c’est fini, dans le meilleur des cas, il m’ignore… Dans le pire il m’envoie bouler. Et sur le coup j’encaisse… Puis je m’isole, et je déprime… Cela fait 3 mois que je supporte ça sans rien dire à personne, excepté Scar’ – mon petit paradis sans soucis – et ce même si Dylan à un petit ami ! Dans le genre agaçant, je vous assure que durant ces dernières vacances, j’ai eu ma dose côté frustration !

    Ne me reste plus qu’à croiser les doigts pour que, une fois à Dartmouth, le fait que Travis et moi soyons dans la même confrérie – celle des musiciens – et Dylan dans une autre – chez les génies – me permette de me rapprocher de Travis, pour qu’il s’aperçoive enfin que j’existe en dehors de l’ombre de ma jumelle… Moi je dis : c’est pas gagné ! Autre chose à espérer pour moi, comme pour les autres, c’est de ne pas tomber sur des chieurs dans ma confrérie, du genre pseudo beau gosse sur de lui, ou bien mini starlette des bacs à sable qui pète plus haut que son derrière ! Enfin, ça, je ne le saurais qu’en y allant, n’est-ce pas ?

    DARTMOUTH ME VOILA !
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